BIC x Laurent Badier : quand un stylo iconique se transforme en mobilier
Et si un simple stylo devenait tabouret ? Si un rasoir orange vif se métamorphosait en banc ? C’est ce pari audacieux qu’ont relevé BIC et Laurent Badier. Ensemble, ils donnent une nouvelle vie aux matières résiduelles de production, en les transformant en pièces de mobilier uniques, aux lignes pop et arty.
L’histoire commence dans le showroom parisien de BIC, où le designer partage son envie de travailler à partir des produits emblématiques de la marque. Symboles universels, immédiatement reconnaissables, stylos et rasoirs deviennent alors la matière première d’un projet qui allie geste industriel et écriture artistique. L’usine de Montévrain, spécialisée dans la production des stylos « 4 Couleurs », « Cristal » ou « M10 », et celle de Verberie, où sont fabriqués les rasoirs BIC, récupèrent ainsi les matières issues du nettoyage des machines et des premiers réglages. Habituellement vouées au recyclage interne, elles trouvent ici une nouvelle vie, transformées en plaques qui serviront à fabriquer du mobilier.
Le processus créatif se distingue par son approche : pas de broyage, pas de standardisation. La matière est utilisée telle quelle, afin de préserver les formes et les couleurs. Les créations révèlent ainsi, de manière explicite, les corps de stylos et de rasoirs qui les composent, tout en mettant en valeur les teintes emblématiques de la marque, du bleu profond du « Cristal » à l’orange vif du rasoir monolame.
De cette démarche naissent des pièces uniques qui interrogent notre rapport au recyclage et à la consommation. Tabourets, tables basses, bancs ou encore patères affichent fièrement leur identité, entre hommage au design industriel et réinterprétation artistique.
La collection sera présentée du 12 au 30 septembre à l’Hôtel Gouin, dans le cadre de la France Design Week de Tours, puis au BHV Marais à Paris à partir du 30 septembre. Les prix publics conseillés reflètent la singularité de cette capsule, avec un tabouret proposé à 350 €, une table basse ou un banc à 1 100 €, et une patère à 79 €.
Cette collaboration présentée en avant-première dans le cadre de la France Design Week 2025 illustre la volonté de BIC d’explorer de nouvelles voies, où durabilité et créativité se rejoignent. Pour Laurent Badier, elle s’inscrit dans une démarche cohérente qui privilégie la revalorisation créative et la fabrication de pièces uniques, tout en prolongeant une histoire déjà nourrie par la mémoire collective et les objets familiers.
Les prix publics conseillés reflètent la singularité de cette capsule, avec un tabouret proposé à 350 € (PPI), une table basse ou un banc à 1 100 € (PPI), et une patère à 79 € (PPI).
