
BISOU : la 50e d’un événement à taille humaine, au cœur de l’arc méditerranéen
Le salon international BISOU a célébré cette année sa 50e édition dans une atmosphère empreinte d’émotion et de professionnalisme. Cinquante éditions, une longévité rare dans l’univers des salons professionnels, et un succès qui ne se dément pas. Car BISOU, ce n’est pas seulement un salon. C’est un rendez-vous. Une promesse. Un outil concret pour les marques et les boutiques indépendantes en quête d’opportunités immédiates. À rebours des événements mastodontes, BISOU cultive depuis ses débuts une approche humaine, ciblée et redoutablement efficace. À l’image de sa directrice générale Sophie David qui, depuis la triste disparition de son frère Marc, poursuit seule, l’œuvre familiale initiée en 1990 par ses parents Anne-Marie et Jean-René David.

Installé à Marseille, au Parc Chanot, BISOU s’impose comme le salon euro-méditerranéen de référence pour les professionnels du cadeau, de la décoration, du souvenir, du beachwear, des accessoires, des senteurs ou encore des cadeaux gourmands. Chaque année, plus de 150 exposants venus de France, et de tout l’arc méditerranéen y dévoilent leurs nouvelles collections devant un visitorat très sur le volet : des acheteurs qualifiés, responsables de points de vente, enseignes hôtelières ou concept-stores, souvent fidèles de longue date. Pour sa 50e édition, tenue en janvier dernier, BISOU a réuni plus de 1 500 points de vente représentés et a offert une belle vitrine à des centaines de produits, dont plusieurs lancements en avant-première. Avec ses 13 000 m² d’exposition, le salon reste un modèle de pertinence et d’agilité : il va droit à l’essentiel.
L’ADN d’un succès : efficacité, convivialité et ancrage régional
Le secret de cette longévité ? Il repose sur une équation simple mais redoutable : des commandes immédiates, une offre bien calibrée, et une ambiance chaleureuse. BISOU n’est pas un salon de tendances où l’on vient seulement « voir ». Ici, on commande, on négocie, on signe. C’est l’un des derniers salons français à revendiquer ce modèle de « salon de commande », si prisé des détaillants. « Le commerce est une histoire d’hommes et de femmes, pas seulement de chiffres », nous confie Sophie David, dans un entretien aussi généreux que sincère. Et de rappeler que BISOU, à ses débuts, n’était qu’un petit événement réunis 15 exposants présentant leurs produits sur de simples tréteaux. C’était dans les années 1970. Depuis, l’événement a grandi, s’est installé à Marseille, s’est ouvert à l’international, sans jamais perdre son âme.
Un salon ancré dans une histoire familiale
Lorsque la famille David reprend BISOU en 1990, elle y insuffle une vision fondée sur la proximité avec les exposants et les visiteurs. Jean-René David, ancien directeur technique du salon, en assure le développement avec sa femme Anne-Marie, devenue au fil du temps une figure emblématique du salon. Aujourd’hui, Sophie David poursuit seule cette aventure, avec passion et lucidité. Elle incarne ce savoir-faire familial unique, entre gestion exigeante et sens de l’accueil. « Notre force a été de ne jamais chercher à grandir pour grandir, mais de nous concentrer sur l’essentiel : le business de nos clients », explique-t-elle. Cet ancrage est confirmé : plusieurs exposants historiques n’ont manqué aucune édition.
Une montée en gamme assumée, un avenir en confiance
Sous l’impulsion de Sophie David, le salon a poursuivi sa montée en gamme, tant sur l’offre que sur l’expérience des exposants. Les stands sont plus professionnels, l’accompagnement plus soutenu. L’équipe du salon joue un rôle actif dans le coaching des exposants, pour faire de chaque participation un levier commercial réussi. Le bilan de cette édition confirme la pertinence de cette orientation : de nouveaux comptes ouverts, des commandes enregistrées sur place, un visitorat enrichi, notamment grâce à des acheteurs étrangers ciblés. BISOU s’impose plus que jamais comme une plateforme de conquête commerciale rapide et fiable.
Un modèle d’équilibre et de fidélité
Le pari de Sophie David est clair : maintenir le bon équilibre entre visiteurs, exposants et organisateurs, pour que chacun y trouve son compte. Ni trop grand pour ne pas perdre l’âme du salon, ni trop petit pour rester compétitif. Une alchimie que bien peu de salons ont su préserver.
Source : Magazine Home Fashion News – Septembre 2025 (HFN58)