Georges fait son entrée sur la scène des arts de la table
Si la marque Georges est née en 2010, c’est aujourd’hui qu’elle présente sa première collection d’Art de la table composée de céramiques et d’objets décoratifs : des chemins de table et sets en toile épaisse de coton et jute, des assiettes et des tasses en grès émaillé. Un ensemble de pièces modelées et peintes à la main, au sein de la manufacture béarnaise qui ne propose que des petites séries.
À l’image de la marque, qui se présente comme un réel espace de liberté et d’expérimentation, fait de délicatesse et de contrastes, de formes organiques et de couleurs, mais aussi inspiré par l’architecture brutaliste, la collection se caractérise par des teintes chaleureuses et intemporelles, aussi douces que singulières. Elle dévoile ainsi, des pièces uniques tout en aspérités et nuances et reflète cet espace où le geste a la part belle, où la surprise et l’irrégularité sont les bienvenues.
C’est dans une ancienne bâtisse au cœur de la campagne béarnaise, que la manufacture de Georges s’est installée. Derrière ses murs épais se succèdent les étapes de fabrication, chaque pièce étant dédiée à une étape du processus. Au total, c’est une trentaine de personnes qui y évoluent chaque jour, faisant vivre une entreprise qui a fait le choix d’un fonction- nement en autonomie pour fabriquer des collections pour la table et la décoration (textiles et luminaires).
À sa tête, une femme, Mylène Niedzialkowski, qui traduit à travers sa marque son vécu. L’univers de Georges remonte à son enfance. Petite, à Paris, puis à Hyères, elle fabriquait et meublait de toutes pièces des maisons miniatures. Sa grand-mère tapissière et son grand-père bijoutier lui ont transmis le goût de faire. Elle sait coudre, broder, tricoter, adore fabriquer des objets. Ses parents, eux, ont la bougeotte et déménagent une quinzaine de fois dans son enfance et son adolescence, avec à chaque fois, l’envie de tout refaire dans leur nouveau chez soi. À l’âge où d’autres apprennent la danse ou la musique, Mylène a appris à manier scies, perceuses, raboteuses et autres outils en tout genre. Elle garde de son aventure personnelle, un esprit nomade qui s’exprime à travers le besoin de créer de toutes pièces un univers familier qui pourra s’adapter ailleurs.
